Cela fait trois ans que notre traditionnelle « Lettre aux Amis » a disparu pour des raisons changeantes d’une année à l’autre, et a été remplacée par plusieurs articles et appels selon la situation. Cette année cependant, nous estimons convenable, et même qu’il est de notre devoir, de dire une parole d’espérance dans cette nuit obscure, d’allumer une bougie au lieu de maudire les ténèbres. Dans les circonstances difficiles que traverse notre Syrie bien-aimée, terre du premier alphabet et de la diversité culturelle, religieuse et ethnique, nous voulons sonner les cloches de l’espérance, malgré le sang qui coule sur la terre de notre patrie, le sang de ses fils et de ses filles et les larmes de ses mères. Nous voulons la clamer à la face de la mort, et vivifier la vie. C’est pourquoi chacun de nous va écrire un mot, une pensée, une méditation, dans l’espoir que nos paroles trouveront le chemin de vos cœurs. Nous voulons vous inviter à prier avec nous, chacun à sa manière, selon sa religion et sa tradition, pour que Dieu nous accorde la grâce de la délivrance, pour toute la Syrie et tous les Syriens.
Voici donc quelques pensées monastiques que quelques-uns d’entre nous ont écrites, pour vous faire part de notre espérance commune en un bon avenir pour notre pays, avant de vous donner de nos diverses nouvelles.
***« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2, 11). Cette année, nous contemplons l’incarnation de Jésus, les cœurs souffrants de la souffrance de notre peuple, comprenant ce qu’a souffert le Fils de Dieu depuis le premier instant de son apparition sur notre terre. J’ai trouvé ce verset d’un chant de la Vigile de Noël de la liturgie syriaque qui dit : « Tel un bateau chargé de richesses, la Vierge Marie a porté le lion..., celui dont avait parlé Jacob ; et comme ils marchaient tous deux sur le chemin de Bethléem, la Vierge dit à Joseph : Il est venu le temps de la naissance de l’agneau ; alors le Juste éleva dans un soupir une prière en disant : Ô Dieu qui créa les hauteurs et les profondeurs de la terre, les mers et tout ce qu’elles contiennent, sois miséricordieux pour ta servante au jour de ta naissance, car elle n’a ni lit ni matelas ni même une maison où s’abriter. Béni soit celui qui a quitté la nef des cieux, et s’est choisi une étable dans une grotte, alléluia, pour nous vivifier de son humilité ».
Cette année, Noël est différent dans toute l’acception du terme. Un Noël triste et sombre, car notre pays bien-aimé est souffrant, et ses blessures saignent. Un Noël auquel manquent les sourires des enfants et les rires des adultes. Un Noël tel qu’on n’y est pas habitués. Mais d’autre part, Noël reste Noël. Nous le vivons dans l’effectivité de l’amour caché que nous donne l’Enfant de la crèche : il le plante dans nos cœurs qu’il rend tendres et sensibles lorsque nous pensons à offrir de l’aide à nos voisins sinistrés et de la consolation aux enfants de nos quartiers, et à condiviser les sentiments et la douleur de nos amis dans l’oubli de nous-mêmes et l’ouverture aux besoins de ceux qui nous entourent. Ainsi, nous sauvegardons le vrai sens et l’essence de Noël, dans le dépassement de nos limites et l’espoir d’un règne de paix que Dieu nous donne en ce temps de la naissance de Son Fils, espoir qui ne peut venir que de Lui seul, de Son amour pour nous.
Nous nous excusons, Marie, de ne pouvoir te présenter nos meilleurs vœux à l’occasion de la naissance de ton fils, occupés que nous sommes à enterrer nos enfants qui sont le sourire de Noël.
***Il n’est pas facile d’écrire à propos de l’amour et de l’espérance, lorsque notre pays est plongé dans la tristesse et les larmes devant l’ampleur de la catastrophe. Il n’est pas facile, comme le dit le Psaume 137, de chanter des hymnes au Seigneur sur une terre étrangère. Mais c’est dans la faiblesse que grandit l’espérance. Notre espérance est de nous relever des décombres, que la paix submerge notre pays et nos cœurs, que nous nous réconcilions les uns avec les autres, que nous nous pardonnions les uns les autres, afin que la Vérité et la Justice viennent habiter parmi nous. Cette espérance semble impossible, à contre-courant des événements, alors comment la transformer en réalité ? Il y a deux mille ans, la Résurrection du Christ ne venait à l’esprit de personne, non seulement car elle semblait impossible, mais aussi car elle était totalement nouvelle, étrangère à la raison humaine et aux possibilités connues du monde. Si l’impossible et l’incroyable et ce qui ne vient à l’esprit de personne a été réalisé, comment le possible ne serait-il pas réalisable, malgré les difficultés, vu que des millions de personnes le désirent, bien qu’il soit encore loin de leur portée ? Ne se réaliserait-il donc pas dans notre vie et pour notre joie ? Croyons donc que c’est possible, espérons-le car il vient, œuvrons pour son accomplissement car il adviendra. Prions Dieu avec des cœurs brisés et vrais, afin qu’Il renforce les hommes de bonne volonté pour qu’ils fassent cette paix impossible, car rien n’est impossible à Dieu !
Nous parlons vraiment d’une espérance difficile, mais je voudrais vous partager, chers Amis, ce qui m’aide à garder espoir malgré l’exil et l’éloignement de mon cher pays. En plus du profond sentiment de soutien et de solidarité d’un grand nombre, j’ai pu toucher du doigt la capacité de quelques personnes à pardonner véritablement, du fond du cœur. Que signifie le pardon dans les temps que nous vivons ? Le pardon est une grâce de Dieu que nous sommes invités à ressentir vis-à-vis de nos manquements et de ceux d’autrui, pour obtenir l’élan qui nous propulse en avant, malgré les blessures que nous recevons des autres ou que nous occasionnons à d’autres. Ainsi nous répondons « oui » au don que Dieu nous fait de Lui-même. Nous L’accueillons ou c’est plutôt Lui qui nous accueille, nous élevant et nous rendant capables maintenant et à chaque instant d’incarner son amour pour tous. Il ne s’agit pas d’un rêve, mais d’une réalité vécue par certains. Puissions-nous voir en ce Noël le désir de pardonner se propager dans les cœurs de la multitude dans notre pays.
***Cette année, nous fêtons un vrai Noël, car nous attendons Jésus ! Seul Jésus vient pour nous donner la Paix. Comment fêter sans le Père Noël ? Que chacun de nous soit un Père Noël pour les déplacés et les pauvres, si nombreux ces jours-ci !
***Comment vous partager mon espérance, chers amis, alors que la guerre civile qui fait rage en Syrie me rappelle et me fait revivre la réalité de la guerre civile que j’ai vécue au Liban pendant treize ans ? Mon espérance est dans Celui qui vient... Mon espérance est un grain de sénevé tombé en terre, mais qui n’est pas encore mort pour devenir un arbre où habitent les oiseaux du ciel. Mon espérance est patience, vision et engagement dans notre vocation en ces moments difficiles, à travers l’étude, la prière et la solidarité avec tous ceux qui souffrent et avec vous, bien-aimés.
***Mon tout premier désir à l’occasion de cette lettre est de vous exprimer ma gratitude. Spécialement durant le dernier mois que j’ai passé en Syrie, quand la douleur devant la souffrance autour de nous devenait de plus en plus insupportable, j’ai profondément ressenti le soutien de votre présence à travers vos prières, vos pensées, votre attitude vis-à-vis de nous, de notre vocation, de tout le peuple syrien que vous portez dans vos cœurs.
Sentir et savoir que des centaines et des centaines de personnes dans le monde, chacun de vous, donne cette impulsion à la conscience de l’humanité, est l’une des sources principales d’espérance pour moi. Espérance que l’amour et l’ouverture envers l’autre auront raison de la violence et de la peur. Ils sont déjà à l’œuvre, en de nombreuses petites occasions.
Après le départ de Syrie du Père Paolo à cause de ses positions politiques connues, chose qui rendait sa présence au monastère quasi impossible, la Communauté monastique est entrée dans une phase nouvelle et importante de son existence, avec beaucoup de difficultés et de défis d’une part, et beaucoup de cohésion d’autre part, ce qui pour nous est une preuve de maturité et de confiance. Nous avons continué notre vie et nos activités dans la paix jusqu’au 5 août 2012, quand un coup douloureux nous a été asséné par une bande de voleurs qui nous a volé le troupeau de 105 chèvres en plus d’un tracteur, de beaucoup de matériel ainsi que d’une quantité d’aliments pour animaux qui se trouvait dans l’étable. Ce n’était certes pas la première fois qu’on nous volait, beaucoup de choses ayant déjà disparu de la grande salle de conférences dans la vallée du monastère. De fait, nous vivons dans l’angoisse permanente de subir de nouvelles attaques contre le monastère et ses biens, comme celles qu’il y a eu contre le monastère Al-Hayek, l’ermitage, la bergerie, sans compter le vol des câbles d’électricité et d’autres installations électriques des plantations du monastère dans la vallée, de la valeur de quelques 350.000 Livres Syriennes.
Ces événements ont changé le cours de notre existence au monastère. Nous avons dû interrompre la plupart des travaux et des projets en cours, et malheureusement aussi renvoyer nos collaborateurs qui travaillaient pour nous depuis de longues années, bien que le monastère soit leur seule source de revenus. Le plus désolant pour nous est de savoir que dans la situation terrible du pays, il leur est extrêmement difficile de trouver un autre travail.
En été, la plupart des membres de la Communauté étaient présents au monastère, à l’exception de frère Jens qui est chargé de notre nouvelle fondation à Sulaymaniya dans le Kurdistan Irakien, le monastère de la Vierge Marie « Deir Maryam al-Aadhra ». La rareté des visiteurs nous a donné l’occasion de nous concentrer sur notre vie spirituelle dans sa dimension personnelle et communautaire. Nous avons passé plus de temps ensemble en communauté, et nous avons essayé – nous le faisons encore – de vivre la dimension contemplative de manière plus profonde. Mais notre joie sera sans limite quand le monastère sera à nouveau bondé de visiteurs et de pèlerins venus de toute part, tous hôtes du Miséricordieux.
Après une période de prière, de réflexion, de discussion et de discernement, la Communauté a trouvé convenable d’envoyer quelques-uns de ses membres à Cori en Italie pour poursuivre leurs études, dans le cadre de leur formation spirituelle et théologique pour le bien de l’Église et de la Communauté. P. Jihad, Sr. Deema et la novice Sr. Carol sont donc partis.
Peu avant leur départ, la Communauté monastique avait accueilli au noviciat frère Nabil Hawil de l’Église assyrienne de Hassaké, après un an de postulat, la veille de la fête de Mar Moussa al-Habashi le 27.8.2012. Nous avons vécu cet événement dans la consolation et la tristesse : consolation à cause de la présence des parents de Nabil et d’amis de la Communauté ainsi que de quelques proches de la paroisse de Nebek – tel un signe divin, affirmant la nécessité de notre continuation et de notre présence spirituelle dans ce lieu ; quant à la tristesse, elle venait de l’absence du P. Paolo, fondateur et directeur spirituel de notre Communauté. Après moins d’un mois, le 7.9.2012, la Communauté a fêté l’entrée au noviciat de frère Sébastien, Français, à l’issue d’une année de postulat au monastère qui fut une étape importante pour lui après son baptême dans l’Église du monastère le jour de la fête de saint Élie le 19.7.2011. Les nouveaux novices ont conforté notre espérance quant à l’avenir. Frère Sébastien a rejoint frère Jens pour l’aider dans sa mission à Sulaymaniya.
P. Youhanna est le nouveau nom de frère Jens qui a été ordonné prêtre le 23 novembre 2012 par S.E. Mgr Louis Sako, évêque de l’éparchie chaldéenne de Kirkouk, pour sa mission qui est d’assurer la présence de la Communauté à Deir Maryam al-Aadhra à Sulaymaniya. P. Youhanna avait terminé ses études auprès des universités pontificales de Rome en 2009. Ainsi, Dieu a accordé à l’Église un nouveau prêtre, le quatrième dans la Communauté. À Lui la grâce et la louange ! Quant à la novice Sr. Friederike, elle est partie assister sa mère en Allemagne pour une période de trois mois.
Les membres de la Communauté qui sont restés au monastère sont : Sr. Houda que nous avons choisi pour s’occuper des affaires de la Communauté et du monastère ; Fr. Boutros, le diacre de la Communauté monastique ; Fr. Youssef ; et le novice Fr. Georges qui partage son temps entre le monastère et la maison de ses parents à Damas où il sert ceux d’entre eux qui sont malades et âgés. Quant au P. Jacques, il continue sa mission à Deir Mar Elian et auprès de la paroisse de Qaryatayn. Il se déplace entre les deux monastères pour soutenir la Communauté à Deir Mar Moussa et célébrer avec elle l’Eucharistie. Quant à la présence de Youssef Bali dont nous avons fêté les 50 ans d’anniversaire en octobre, elle reste pour nous un signe de bénédiction.
Nous n’oublions pas non plus ceux de nos amis qui nous expriment leur solidarité à travers leurs visites répétées et les services divers qu’ils nous rendent, nous évitant les déplacements à Damas ou ailleurs en cette période dangereuse et difficile.
Tous les jours, nous remercions Dieu qui nous donne la grâce de la persévérance dans notre vocation, avec l’aide de la prière de toutes les personnes auxquelles nous sommes spirituellement unis. Nous ne pouvons laisser passer l’occasion de cette fête sans envoyer une lettre de reconnaissance pleine d’amour et de prière à tous ceux qui soutiennent nos projets, nous permettant d’aider efficacement quelques-uns parmi ceux qui, dans la grande jarre des besoins réels, sont atteints par la maladie, la misère, la perte de leur domicile à cause de la guerre.
Parmi les travaux qui ont pu être accomplis récemment grâce au soutien matériel de nos Amis, il y a la construction de huit appartements dans un « quartier chrétien » à Nebek, où habitent actuellement cinq grandes familles de nos frères réfugiés de la ville de Qusayr, et trois autres appartements que nous avons alloués à trois jeunes familles de la paroisse de Nebek. Nous avons également pu préparer les plans de construction d’un quatrième bâtiment sur le même terrain car le nombre des personnes sinistrées ou déplacées a considérablement augmenté, mais nous avons besoin de la solidarité de beaucoup afin de pouvoir procéder à sa réalisation.
Actuellement au monastère, nous sommes en train de construire une salle où s’asseoir et manger, pour remplacer la tente bédouine qui se trouvait dans la cour du monastère. Nous avons enlevé cette dernière afin de procéder à sa réparation, profitant de la rareté des visiteurs, mais nous ne les recevrons que mieux lors de leur retour que nous espérons prochain. La « tente d’Abraham » demeure un symbole d’hospitalité, pilier principal de notre vocation au dialogue.
Nous déposons notre pays bien-aimé, la Syrie, devant la crèche de Noël qui nous annonce la visite du Prince de Paix (Isaïe 5, 9). Entre Ses mains nous remettons aussi toutes les personnes sinistrées, déplacées et malades. Nous portons dans nos prières, nos sentiments et nos pensées tous ceux qui habitent sous la tente dans le froid glacial, sans oublier aucune des victimes de cette terrible guerre. Tous nous te les confions, Jésus, confiants que tu guériras les malades, panseras les blessés, consoleras les affligés, défendras les opprimés et assisteras tous les artisans de paix.
Les visiteurs ont continué à venir à Deir Mar Elian, compte tenu de l’afflux des réfugiés dans la ville de Qaryatayn. Le monastère est pour eux une oasis de repos et de sécurité, la présence du tombeau du Saint procurant à leurs cœurs consolation, patience et nouvel espoir.
Actuellement, une famille de Homs vit au monastère depuis plus d’un an, ainsi que Georges d’Alep et la sœur du P. Jacques. Les membres de la Communauté se relaient à Deir Mar Elian aux côtés du P. Jacques, en plus des jeunes de la paroisse qui y travaillent. Nous poursuivons avec patience les travaux d’agriculture qui, en syntonie avec le pays, n’ont pas donné de récolte satisfaisante. Nous avons aussi travaillé à la couverture de la plus grande partie des excavations archéologiques au monastère dans le cadre des travaux de rénovation des lieux, et ce pour les protéger du danger de pillage du patrimoine archéologique qui sévit actuellement en Syrie. En effet, le site était à découvert depuis trois ans déjà. Nous espérons pouvoir mener à bon terme ce travail.
Durant l’été, et malgré notre désolation face aux événements, le monastère a accueilli deux camps pour les enfants. En exprimant haut et fort leur joie de participer aux activités que nous avions organisées pour eux, ils furent pour nous témoins d’espérance. Nous remercions Dieu d’avoir pu poursuivre toutes nos activités pastorales, bien que la région de Qaryatayn n’ait pas été à l’écart du champ des accrochages.
L’une des difficultés auxquelles nous devons faire face en cette période est la tentative de quelques habitants de s’approprier des terrains appartenant au monastère. Mais les bonnes relations qu’entretient le monastère avec les musulmans et l’amour de ceux-ci pour le monastère ont pu avoir raison de l’extension de tels actes. Cependant, ces tentatives répétées nous poussent à réfléchir sérieusement à la construction d’une enceinte en piliers et fils de fer, pour délimiter les terrains du monastère qui ont une superficie de 650 hectares. Mais la réalisation de ce projet n’est pas facile, vu le coût élevé de l’opération.
Par ailleurs, la situation dans la région de Qaryatayn nous permet encore, grâce à Dieu, de travailler et de poursuivre nos activités pastorales et humanitaires. Nous voulons que notre présence soit le témoignage vivant d’un petit nombre ancré dans l’espérance.
Tandis que la guerre continue à faire rage dans notre pays, nous persévérons dans la prière en faisant tout notre possible pour assister les réfugiés et les personnes dans le besoin, matériellement et spirituellement, dans l’espoir qu’un jour nouveau ne tardera pas à pointer, et que nous reviendrons bientôt au rythme normal de notre vocation à la contemplation, à l’hospitalité, au dialogue avec les musulmans en vue d’une pacification profonde, entière et permanente, et d’une vraie réconciliation.
En ce qui concerne le travail manuel, nous espérons pouvoir rénover la petite cuisine de Deir Mar Moussa, pour qu’elle devienne plus opérationnelle pour l’hospitalité. D’autres endroits du vieux monastère auraient aussi besoin de réparation et de rénovation. Notre priorité actuelle est cependant la fortification des bâtiments appartenant au monastère dans la montagne, afin de les protéger plus efficacement contre les intrusions des voleurs.
Pour pouvoir rester au monastère et vivre notre vocation dans la fidélité à Dieu et au prochain, nous avons besoin encore et toujours de votre prière. Nous vous demandons aussi de prier pour notre peuple et pour la paix dans notre pays. Cette année, nous ne sollicitons pas d’aide pour nous-mêmes, mais pour tant de pauvres, de nécessiteux et de déplacés qui viennent à nous à cause de la guerre. Les piécettes de la veuve que vous offrez sont une bénédiction pour ces personnes. Notre Communauté assiste en permanence quelques familles sinistrées et pauvres, musulmanes et chrétiennes, dans la mesure de nos moyens. Malheureusement, les besoins sont nombreux et les possibilités limitées.
À notre tour, nous n’oublions pas de prier fidèlement pour vous, nos Amis de toute part, et nous vous présentons nos vœux les plus sincères à l’occasion des fêtes, reprenant l’annonce des Anges : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre et joie aux hommes !
La Communauté al-Khalil
Pour toute donation, prière d’utiliser le compte suivant régi par les Pères Jésuites, sans oublier de mentionner que la donation est faite pour Deir Mar Moussa al-Habachi :
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